La carte d’Inclusion financière du Sénégal permet de visualiser les points d’accès financiers au niveau des régions de ce pays. Plus précisément, la carte comporte des couches de données cartographiques des banques commerciales, des points de service d’agents mobiles, de bureaux de poste et d’institutions de microfinance. Elle comporte également plusieurs couches de contexte démographique qui fournissent un plus large panorama de l’inclusion financière. Les chapitres suivants donnent une explication des données qui justifient chaque couche, exposent ce que chaque couche représente et toutes les hypothèses importantes faites par MIX lors de sa procédure de triage et de préparation des données menant à l’établissement de la cartographie.
La première couche de PSF contient des données sur les banques commerciales du Sénégal. Les données proviennent de la liste des succursales des banques commerciales de la [Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest (BCEAO)] (http://www.bceao.int/Senegal,2336.html).
Les données d’argent mobile ont été obtenues en visitant les sites Web d’Orange Money et d’Yoban’Tel. Les opérations d’Yoban’Tel comprennent les succursales de CMS (une institution de microfinance) et de la SGBS [Société Générale des Banques du Sénégal, une banque commerciale] (http://www.sgbs.sn/carte_sen.html)]. De ce fait, les succursales de CMS et de la SGBS sont comptées dans notre ensemble de données aussi bien dans la couche des agents mobiles que dans celle des IMF et celle des banques.
Selon le répertoire 2011 des IMF de la Direction de la réglementation et de la supervision des systèmes financiers décentralisés, le Sénégal compte un total de 241 IMF. MIX a positionné sur la carte les succursales des 60 IMF qui représentent environ 80 e de l’ensemble du marché en termes de portefeuille de prêts bruts. Notre ensemble de données se compose des trois principales IMF : CMS, PAMECAS et ACEP. Il inclue également MicroCred Sénégal et les IMF membres du Centre de Traitement Informatisé du Sénégal (CTISN).
Les données de la banque postale du Sénégal ont été obtenues sur le site de [Postefinances] (http://www.postefinances.sn/index.php/notre-reseau).
La couche contextuelle de densité de population provient du site d’Afripop (http://www.afripop.org/). Chaque pixel de cette carte des points chauds représente une estimation du nombre d’habitants par 100 mètres carrés, basée sur les données utilisées par Afripop, recueillies lors du dernier recensement sénégalais et sur l’interprétation des images satellitaires selon la méthodologie de cette dernière (http://www.clas.ufl.edu/users/atatem/index_files/Methods.htm).
La source des données concernant ces couches provient de [l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie] (http://www.ansd.sn/) et [d’Open Data for Africa] (http://senegal.opendataforafrica.org/). L’ensemble de données d’Open Data for Africa a été utilisé pour la répartition de la population urbaine et rurale et les couches de pauvreté, alphabétisation et indice de Gini. Notez qu’un indice de Gini plus élevé indique une répartition plus inégalitaire des richesses, et par conséquent, un score plus faible va dans le sens de l’égalité des revenus.
Les données d’infrastructure ont été tirées du [Diagnostic des infrastructures nationales en Afrique] (http://www.infrastructureafrica.org). Les axes routiers principaux, les lignes électriques à haute tension et les centrales électriques figurent sur cette carte et sont disponibles pour de nombreux pays africains sur le site InfrastructureAfrica.
Tous les points des prestataires de services financiers sont mis à échelle basée sur les 25e, 50e, 75e, 90e et 99e centiles. Plutôt que d’employer une échelle absolue, cette méthode garantit une meilleure vue sur les extrêmes relatifs de chaque ensemble de données. Les données de contexte, les régions en bleu et en vert sur la carte, dépendent également du schéma des 25e, 50e, 75e, 90e et 99e centiles (avec une catégorie supplémentaire, Non Disponible, qui indique les régions pour lesquelles aucune donnée contextuelle n’était disponible).
Les fichiers de la carte représentant les étendues nationales, provinciales et de districts proviennent de Global Administrative Areas (GADM), (http://www.gadm.org/), une base de données internationale de fichiers géographiques (Shapefiles) couvrant tous les pays du monde. Les données sont mises à jour par des contributeurs travaillant à [l’Institut international de recherche sur le riz] (http://www.irri.org/) et à l’Université de Californie à Berkeley [Musée de zoologie des vertébrés] (http://mvz.berkeley.edu/). Les fichiers géographiques sont principalement tirés des sites du Centres de contrôle et de prévention des maladies (http://wwwn.cdc.gov/epiinfo/) et du Groupe de travail des Nations Unies sur l’information géographique, [projet limites administratives du deuxième niveau] (http://www.unsalb.org/). En raison de la modification des limites administratives au cours de ces dernières années au Sénégal, notre fichier géographique est à jour alors que celui du Sénégal, présenté sur le site de GADM, ne prend pas en compte trois des régions actuelles.
Nous avons modifié les limites présentées dans le fichier géographique de GADM pour quatre régions (Matam, Kaffrine, Kédougou et Sédhiou) pour tenir compte des limites actuelles car le fichier GADM datait de 2008 et contenait des limites maintenant périmées.